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 Le travail : origine et définition

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virginie

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MessageSujet: Le travail : origine et définition   Le travail : origine et définition I_icon_minitimeMer 21 Jan - 20:09

Arrow http://www.memo.fr/article.asp?ID=THE_ECO_005


Citation :
Le choix du mot Réunissant sous un même terme l'accomplissement de l'artiste ou de l'artisan à travers leur œuvre, l'obligation à laquelle chacun est soumis de subvenir à ses besoins et l'abstraction conçue par l'économie politique en opposition au capital, le travail, recouvrant des activités qualitativement différentes et provoquant des attitudes contradictoires, identifie désormais la société occidentale. Autour de lui se sont développées sciences, pratiques et institutions spécialisées.

Le verbe « travailler » aurait supplanté le verbe «ouvrer» au XVIIe siècle à cause de confusions avec le verbe «ouvrir». Tandis que «ouvrer» vient du latin operare, «travailler» serait dérivé du latin populaire tripaliare, qui signifie «torturer», «tourmenter» avec le tripalium, un instrument fait de trois pieux destiné à entraver les animaux pour les ferrer ou les soigner.

Au XIIe siècle, le verbe garde encore le sens de «faire souffrir», que l'on retrouve dans des expressions comme «être travaillé par»; l'on dit une «salle de travail» pour une salle d'accouchement. Le sens du nom «travail» a connu une grande extension: le travail du bois peut désigner le travail particulier d'un artisan, l'ensemble d'une filière de métiers ou encore signifier que le bois travaille, échappant par lui-même à la forme que le travail humain prétendait lui donner.

Le labeur et l'œuvre
La philosophe américaine Hannah Arendt appuie son analyse de l'opposition entre le travail et l'œuvre, dans la Condition de l'homme moderne, sur le repérage d'une double étymologie qui affecte toutes les langues européennes: grec poiein/ergazestai, latin laborare/facere, anglais labor/work, allemand arbeiten/wirken.

Dans cette perspective, le travail se déploierait dans la sphère des satisfactions biologiques marquée par la continuelle répétition de l'éphémère, alors que l'œuvre concourrait à l'édification durable d'un monde artificiel nettement séparé de la nature. Le monde moderne se caractériserait par le paradoxe d'un développement inégalé de la possibilité des œuvres de l'Homo faber, selon l'expression de Bergson, enseveli par l'effervescence consommatrice triomphale mais désorientée de l'Animal laborans.



Le travail dans l'Antiquité
Si la question théorique du travail ne se pose pas pour le citoyen grec, dans la mesure où elle se trouve pratiquement résolue par l'esclavage, elle n'est pas non plus totalement absente. Le travail est peine, souffrance et appartient à la catégorie de la nécessité. C'est en tant que l'esclave est un vaincu qu'il peut être enchaîné aux tâches serviles, c'est-à-dire méprisables. Il n'y a de liberté politique pour l'homme que dans la mesure où il est libéré de la nécessité; si les artisans accèdent au rang de citoyen, ce n'est pas grâce à leur travail mais malgré lui.

Répartition des métiers (Platon)
La description que fait Platon, dans la République, de la cité idéale n'est pas celle de la division du travail, réponse à l'impératif de productivité, mais celle d'une répartition des métiers: il s'agit de circonscrire les désirs de chacun au sein d'une concurrence émulative intraprofessionnelle afin que la complémentarité stable des territoires s'accorde au principe d'autosuffisance. A l'ataraxie du sage correspond l'idéal d'autarcie économique.

Critique de l'accumulation des richesses (Aristote)
De la même façon, lorsque Aristote analyse la chrématistique, c'est-à-dire l'art d'acquérir les richesses, il dénonce, en moraliste, la perversion qui consiste à acquérir l'argent pour l'argent et non plus pour la satisfaction des besoins de nature. Il s'agit d'une dénaturation car le besoin, ordonné à la nature, revêt un caractère normatif. Il inscrit le vivant dans la temporalité en le déchargeant, par sa répétitivité, de toute historicité. En revanche, c'est l'illimitation et l'insatiabilité du désir qui engendrent la tyrannie politique; c'est la dénaturation de la valeur d'usage par la chrématistique, renversant immoralement le moyen (la richesse) de se délivrer du besoin pour pouvoir se consacrer à l'épanouissement de son être véritable en fin sans fin (la recherche insatiable de la richesse pour la richesse) qui fait peser sur la cité la menace d'éclatement, le non-sens, la possibilité de désorientation du rapport au monde, la rupture de la circularité temporelle.

Les Travaux et les Jours (Hésiode)
On a souvent cru lire dans les Travaux et les Jours d'Hésiode (milieu du VIII e siècle av. J.-C.) une célébration du travail. L'essentiel du poème consiste à distinguer deux luttes: l'une, mauvaise, qui est celle de la guerre; l'autre, celle de la rivalité au sein d'un corps de métier. Cette émulation, qui concerne aussi bien le potier que le mendiant ou le poète, a pour prix l'excellence au sein de chaque corps: il s'agit d'être le meilleur en tirant le meilleur de soi-même, et c'est bien ce que reprendra Platon. Ici, comme chez Homère ou chez les tragiques, le travail n'est pas honteux dans la mesure où l'homme s'y épanouit en accomplissant les puissances que la nature a mises en son être; mais cela n'est possible que s'il s'affranchit des contraintes extérieures dictées par la nécessité: c'est cette dépendance qui est méprisable. Mais qui alors effectuera la basse besogne? Si Hésiode énonce la valeur poétique du travail vécu dans le cycle des saisons et l'accord avec la nature, il distingue bien ergon («œuvre») et ponos («peine», «fatigue»), dont on peut se décharger sur l'esclave, l'animal ou «une femme achetée, non pas épousée». Le travailleur est donc ici un être intermédiaire entre l'esclave et le guerrier: il n'est ni l'un ni l'autre, et l'on ne saurait trouver dans les catégories grecques une unification sous le même terme d'activités qualitativement toujours très différentes.

Le travail dans les Temps modernes
C'est à la suite de lents progrès techniques, joints à l'immense désir de connaître, qu'autour du XVII e siècle vont se nouer des facteurs politiques, économiques et intellectuels, se renforçant dans leur conjugaison, pour donner l'impulsion à un processus qui continue de constituer le monde industrialisé. Parallèlement au parcours de la planète par les hommes, les idées et les produits s'opère la rupture de l'unité autarcique que représente la seigneurie du Moyen Age: le besoin d'argent pour satisfaire des désirs nouveaux venus d'ailleurs provoque le défrichage (et l'affranchissement des serfs) et dépolarise le paysage social vers les concentrations urbaines naissantes, lieux de marché.

Cet immense mouvement de mise en circulation s'accompagne d'un renouvellement de la pensée du mouvement: la formidable puissance techno-scientifique que recèle la mathématisation du réel, et contenue dans le mot d'ordre cartésien de devenir «maîtres et possesseurs de la nature», modifie radicalement l'ordre du monde; le cosmos hiérarchisé et finalisé d'Aristote éclate en univers infini galiléen.

La complémentarité possible entre l'invention technique et le soulagement de la fatigue du travail est bien posée d'emblée, mais elle se réalise effectivement au travers, et par suite au service, de la domination naissante d'une nouvelle classe: la bourgeoisie. Cette classe tire sa richesse - et de là son pouvoir - de l'argent et donc du développement des échanges des produits; elle est ainsi intéressée à l'accélération de leur production et de leur circulation. En rupture avec les idéaux aristocratiques d'oisiveté, dérivés eux-mêmes de l'opposition latine de l'otium («loisir») au negotium («affaire»), la bourgeoisie affirme la valeur du travail, et son grand problème est de pouvoir en fixer le prix.

La spécificité du travail humain
Dans la préface au Traité du vide, Pascal dégage l'opposition entre l'instinct animal et la raison de l'homme. Les alvéoles que construisent les abeilles n'ont pas varié depuis mille ans: il s'agit là de la «perfection bornée» de la nécessité naturelle, innée, immuable et répétitive. La raison, au contraire, doit constamment apprendre. Disposant de la mémoire et du langage, elle innove sans cesse et fait entrer l'homme dans un processus cumulatif, source de l'histoire et du progrès. Cette dernière notion sert de paradigme au XVIII e siècle, où l'on prend conscience, par ses aspects les plus visibles, c'est-à-dire les plus matériels et les plus mécaniques, que l'amélioration des moyens techniques du travail est elle-même issue de l'immense effort de l'homme. La créature, à l'image de son créateur, est elle-même créatrice, et cette création se manifeste au cœur du travail.

La main et le cerveau
Dans l'Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique, Kant essaie de trouver à l'histoire un sens sans lequel la vie de l'homme sur Terre ne vaudrait pas la peine. Pour cela, il reprend le finalisme d'Aristote selon lequel la nature, sage, ne fait rien en vain; toutes les parties d'un organisme sont comme des moyens en vue de la vie du tout qui les produit, les nourrit, les répare. Dans cette mesure, chaque organe s'explique par sa fonction dans la réalisation de cette totalité. Pour pouvoir penser le sens de l'histoire, Kant nous demande de faire «comme si» la nature avait voulu que l'homme ne disposât que de la raison - et non de l'instinct - pour s'accomplir, c'est-à-dire réaliser sa destination morale. Pour lui, «la nature a voulu que l'homme tire entièrement de lui-même tout ce qui dépasse l'agencement mécanique de son existence animale...»; la faible adaptation naturelle de l'homme est non pas le signe d'un oubli mais celui-là même de la Providence.

L'homme n'a ni cornes, ni griffes, ni crocs, mais il dispose d'un organe qui peut fabriquer toutes sortes d'outils ayant le double avantage d'être amovibles et interchangeables. La main, dont Kant dit qu'elle est la partie visible du cerveau, marque la disposition technique de l'homme, condition même de la moralité, et comme telle renvoie à la nature d'un être de raison. «Ce n'est pas parce qu'il a une main que l'homme pense, mais parce qu'il est le plus intelligent qu'il a une main», a écrit Aristote. En effet, cet organe n'aurait aucun sens s'il ne dotait pas l'être capable de s'en servir, c'est-à-dire doué de raison. La main, d'une remarquable complexité, rend possibles à la fois une grande sensibilité et une grande agilité. Non spécialisée, elle est d'une immense polyvalence et polyfonctionnalité, non pas un outil mais un rassemblement d'outils, ajoute Aristote. Dans le Geste et la Parole, André Leroi-Gourhan reprend l'analyse aristotélicienne à la lumière de la paléontologie: la spécificité de l'humanité se constitue dans l'adaptation au bipédisme, au cours de laquelle les modifications de la charpente corporelle s'accompagnent des évolutions cérébrales. La station debout libère la main, qui, devenant organe de la prise, libère à son tour la bouche, rendue disponible au langage. Ainsi, le langage (la pensée et la connaissance) et la main (le geste, l'action, l'activité créatrice) ont «un rapport organique» et, en tant que phénomènes humains, s'engendrent et se développent mutuellement dans des relations réciproques et rétroactives incessantes.

L'idée philosophique de travail
Cet état naturel de non-spécialiste, cet inachèvement essentiel, est la condition d'une aptitude particulière de l'homme à s'adapter comme à se créer lui-même, étant lui-même sa propre fin. Si le travail trouve chez Kant une valeur, c'est avant tout la valeur éducative de nous préparer à la liberté.

Maîtrise et servitude (Hegel)
La notion philosophique de travail trouve son accomplissement chez Hegel, notamment à travers l'exposition, dans la Phénoménologie de l'esprit, de la dialectique des figures de la conscience: «Maîtrise et Servitude». Il ne suffit pas que l'homme ait conscience d'être un vivant parmi les vivants. Par la satisfaction de ses besoins, il ne dépasse pas la sphère de l'animalité. Il faut encore qu'il accède à la liberté comme marque propre de l'humanité. Or son statut d'homme libre doit être confirmé, reconnu par autrui. C'est ainsi que le désir de reconnaissance donne lieu à une lutte à mort entre deux consciences. L'une renonce à mettre en jeu ce par quoi il ne se différencie pas de l'animal (montrant par là que c'est ce qu'elle a de plus cher), c'est-à-dire sa vie: c'est celle du Valet. L'autre conscience, celle du Maître, n'est reconnue dans sa liberté que par une conscience «reconnaissante» qui devient sa chose, et non par un autre homme libre. Elle devient même valet du Valet, dont elle se borne à consommer les produits. De son côté, le Valet est engagé dans une activité transformatrice du monde où il se forme lui-même.

A travers son aliénation, il accomplit la véritable humanité, qui se reflète dans les produits de sa création, tandis que le Maître sombre dans la consommation passive, l'inculture et l'oisiveté, c'est-à-dire retourne à ce qu'il avait d'abord nié. A la liberté purement subjective du Maître, illusoire et tautologique, d'une identité abstraite, se substitue une liberté qui s'inscrit, qui s'incarne dans l'altérité du monde en le faisant sien. A la transparence vide de la conscience de soi théorique s'opposent l'obscurité du désir et son extériorisation médiatisée dans le travail. Le travail, «désir refréné», prolonge l'impulsion créatrice de l'enfant qui joue à lancer des pierres dans l'eau; il objective la liberté, qui est la marque propre de l'humanité, et devient son essence même.

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virginie

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MessageSujet: Re: Le travail : origine et définition   Le travail : origine et définition I_icon_minitimeMer 21 Jan - 20:10

suite ....


Citation :
Le travail général quantitatif abstrait (Adam Smith)
L'apport décisif de l'économiste anglais Adam Smith (Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776) est de mettre en évidence que la richesse d'une nation ne réside pas dans l'or et l'argent mais qu'elle est essentiellement produite par le travail. Il établit que, en dépit des différences qualitatives entre les travaux, l'existence du marché est la preuve par le fait que les produits du travail sont réellement commensurables. Le prix de chaque chose est le prix que coûte la quantité de travail nécessaire pour la produire. Des produits différents s'équivalent s'ils sont fournis par des quantités égales de travail: sa mesure approximative est la durée d'une journée de labeur dans une société déterminée, et tient compte de l'intensité du travail et du talent. Ainsi l'estimation de la valeur ne remonte-t-elle pas à son origine, c'est-à-dire au rapport entre les différents travailleurs dans la division du travail, mais se fixe au rapport que les marchandises entretiennent entre elles. Dans le discours de l'économie politique, le travail devient ainsi une même activité indifférenciée générale abstraite, unifiant, par-delà les différences concrètes, toutes les formes de travail. Mais si le travail est la mesure inhérente de toute valeur, quelle est la valeur du travail lui-même?

Le salaire et le travail aliéné (Marx)
Marx applique au mode de production capitaliste l'analyse qu'Aristote faisait de la mauvaise chrématistique. Selon Aristote, la division des métiers rend les échanges nécessaires pour la satisfaction des besoins: le maçon veut des chaussures, et le cordonnier une maison. Du coup, toute chose a une double valeur: valeur d'usage et valeur d'échange. La monnaie n'est qu'un moyen pour rendre mesurables des choses inégales, faciliter les échanges en dépassant le troc. La formule de l'économie normée par la satisfaction des besoins est donc: marchandises contre argent contre marchandise (le cordonnier vend des chaussures, achète une maison). L'ordre contre-nature s'instaure lorsque l'accumulateur n'achète des marchandises qu'en vue de leur valeur d'échange; le schéma devient alors: argent-marchandises-argent, atteignant son comble dans l'usure (argent contre argent).

Pour Marx, le travail est une marchandise spéciale: sur le marché se trouvent des hommes, qui n'ont pour subsister d'autre moyen que la vente de leur force de travail (ils sont dans le schéma marchandise-argent-marchandise). Le capitaliste possède des machines et loue cette force de travail pour fabriquer des marchandises qu'il revendra (le schéma est argent-marchandise-argent). La location de la force de travail a la propriété de fournir toujours plus de quantité de travail, donc de valeur d'échange, que ce qu'elle coûte: le salaire. Marx démontre le mécanisme de l'exploitation à travers les notions de salaire, profit et plus-value.

Atomisation sociale, massification des individus
Loin de constituer la réalisation de l'humanité, le mode de production capitaliste porte à son point ultime la réduction de la vie et de l'activité humaines à leur valeur marchande, fait entrer le travail dans un processus qui en nie le sens, en vide parasitairement le contenu. Son développement est le développement même du travail aliéné, et donc de l'aliénation de la société entière, soumise à une atomisation croissante. L'aliénation du travail a pour contrepartie sa valorisation idéologique, qui maintient cette aliénation même. Cette apologie, qui prépare celle du travailleur en tant que travailleur, est dénoncée par Paul Lafargue, gendre de Marx, dans son pamphlet le Droit à la paresse.

L'aliénation, pour Marx, concerne trois plans qui se renforcent réciproquement: la séparation et l'asservissement des hommes entre eux; la séparation et l'asservissement des hommes par leurs propres produits; la division de l'homme lui-même (à laquelle renvoient les oppositions externes travail/loisir, productif/improductif, manuel/intellectuel, etc.).

Condamné à un travail de plus en plus intense, répétitif et parcellaire, le salarié se trouve atteint dans son intégrité physique et mentale, l'ensemble de ses facultés étant réduit au sous-développement ou hypertrophiquement sollicité dans une dimension exclusive momentanément sélectionnée, comme le montre Herbert Marcuse dans l'Homme unidimensionnel. Le travail déchoit en simple moyen d'existence. Les progrès de la division du travail accentuent la division de l'homme lui-même dans ses actes et ses pensées, rendant ces dernières inopérantes pour qu'il se ressaisisse dans sa globalité. En même temps qu'elle atomise la société, morcelle l'individualité, elle unifie en uniformisant. L'atomisation sociale a pour corrélat la massification des individus.

Marcuse, dans son ouvrage intitulé Manuscrits économico-philosophiques de Marx montre que, pour Marx, l'aliénation du travail constitue une véritable «catastrophe de l'essence humaine». Alors que l'existence de l'homme est un moyen pour réaliser son essence, c'est au contraire l'essence de l'homme qui devient pour lui le moyen d'assurer sa simple existence.

Le travail, activité centrale de la société
Qu'il soit défini comme procès de transformation du monde ou comme moyen d'accomplissement ou d'asservissement de l'individu, le travail est une telle référence que le philosophe Paul Ricœur écrit, dans la partie «Travail et parole» d'Histoire et Vérité: «C'est précisément cette apothéose du travail qui m'inquiète. Une notion qui signifie tout ne signifie plus rien.»
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